mardi 10 octobre 2017

Tutoriel 5: Comment trouver vos premiers volontaires


Vous êtes effrayé à l’idée d’aborder un groupe d’inconnus dans la rue sous prétexte qu’ils pourraient vous rejeter ? Vous avez peur de paraître ridicule vis-à-vis de vos proches si jamais vous n’arriviez pas à les hypnotiser ?

1- Les proches, un mauvais choix

Quand il s’agit de demander à des proches de se laisser hypnotiser, ce n’est jamais facile. L’hypnotiseur a besoin d’être crédible. Or, si vos proches ne vous ont jamais vu à l’œuvre, ils ne vous accorderont aucun bénéfice du doute. Pour eux, vous êtes incapable d’être un hypnotiseur. Et par conséquent, vos chances de réussites sont faibles. Vos proches restent néanmoins de très bons cobayes pour vos premiers essais, afin de vous aider à trouver vos marques et vos mots sans trop bégayer. Mais n’attendez pas de résultats extraordinaires avec votre femme ou votre ami d’enfance.

2- . Les inconnus dans la rue, votre arme secrète

La peur d’aborder des inconnus dans la rue est semblable à la peur de sauter en parachute, la peur de prendre l’avion, ou même la peur de l’araignée qui ne vous veut aucun mal. La vérité, c’est que cette peur ne s’envolera jamais vraiment. Par contre, on peut la rendre plus passive, moins présente, moins dominante. Il s’agit d’accepter sa peur. Accepter que notre inconscient nous transmette quelques fois des renseignements irrationnels qu’il faut ne pas écouter.

En effet, on se cherche toujours des milliers d’excuses pour repousser le moment fatidique où il va falloir se lancer. Le contexte parfait n’existe pas. Il faut se l’ancrer profondément dans notre esprit. C’est tellement facile de se trouver des excuses. Certaines sont justifiées. Je vous recommande notamment d’éviter les groupes trop nombreux. En effet, l’effet de groupe l’emporte souvent sur la volonté de jouer le jeu. Mais ce qui est justifié pour moi, ne le sera pas pour un autre. Certains hypnotiseurs peuvent tout simplement aimer faire le show dans la rue en abordant un groupe d’une dizaine de personnes. En revanche, je pense que nous tomberons tous d’accord pour dire qu’il serait préférable d’éviter d’aborder les personnes qui sont en train de manger. Ce n’est jamais agréable d’être coupé en plein milieu d’un bon goûter.

Attention toutefois à ne pas vous laisser glisser dans un cercle vicieux. Sinon, vous n’aborderez plus personne. Ils marchent donc ils sont pressés. Ils ont l’air occupé. Ils jouent aux cartes. Ils sont en train d’écouter de la musique. Ils sont en train de lire. Ils ont l’air bizarre. Ils jouent de la musique. Ils font du sport. Il fait trop froid. Il y a trop de vent. Il fait trop chaud. Cela peut aller très, très loin, dès que la peur prend le dessus. Et au final vous n’aborderez personne. Fixez-vous des limites liées à votre éthique, votre personnalité, et n’en démordez pas. Le reste, ce seront surtout des pensées limitantes.

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