Nous allons faire oublier à notre volontaire un chiffre, entre 1 et 9.
Technique du tableau
On fait imaginer les chiffres de 1 à 9 inscrits sur un tableau, avant de suggérer d’en effacer un complètement. C’est une simple métaphore pour suggérer l’oubli d’un chiffre.
Tu vas dans un premier temps imaginer un tableau noir, sur lequel tu vas inscrire tous les chiffres de 1 à 9. Tu peux hocher de la tête quand c’est fait. (Attendre le hochement de tête) Super, maintenant tu vas imaginer un effaceur, mais pas n’importe lequel. L’effaceur le plus puissant que tu puisses imaginer, et tu vas ensuite t’en servir pour effacer complètement le chiffre quatre (ou sept, ou un autre peu importe). Lorsque c’est fait, tu peux hocher la tête de nouveau. (Attendre le hochement de la tête) Ok, tu te débrouilles super bien. Ce que tu viens de faire, c’est juste une métaphore pour signaler à ton inconscient que lorsque tu ouvriras les yeux tout à l’heure, tu seras incapable de te souvenir de ce chiffre. Quelque part, on t’a toujours appris à compter 1, 2, 3, 5, 6, 7, 8, 9, 10 depuis ta plus tendre enfance. Après le 3 il y a le 5, et avant le 5 il y a le 3. Et quand tu compteras 3, le seul chiffre qui te viendra à l’esprit automatiquement ensuite sera le 5, aussi bizarre que cela puisse paraître.
Une fois la suggestion acceptée, vous pouvez tester l’oubli du chiffre de plein de manières différentes. En faisant par exemple compter sur les doigts, pour finalement se rendre compte qu’elle finit à 11 au lieu de 10.
Ah bon, tu as 11 doigts ?!
Ou pourquoi pas en demandant des additions ou soustractions habituellement très simples, comme par exemple 2+2, ce à quoi la personne répondra généralement 3, ou 5, ou aura conscience que ce n’est ni l’un ni l’autre sans pouvoir autant se rappeler du chiffre 4.
Lorsque vous suggérez l’amnésie du chiffre avec la technique du tableau, une petite astuce revient à faire imaginer qu’après avoir effacé le chiffre désiré, tous les autres chiffres se repositionnent pour se mettre côte à côte et le chiffre effacé n’a en réalité jamais existé. Cela permet d’en rajouter une couche. Faire travailler l’imagination pour mieux faire passer une suggestion n’est jamais une mauvaise idée.